Raphaëlle Aellig Régnier - Documentaire - 2012
Ce film nous invite à être les témoins privilégiés d’une rencontre qui réunit deux personnalités d’exception : Alexandre Jollien, philosophe suisse, et Philippe Pozzo di Borgo, entrepreneur français. Le premier est connu grâce à ses conférences et ouvrages de philosophie. Le second l’est encore plus, grâce au formidable succès du film « Intouchables » tiré de son livre « Le second souffle » et dans lequel l’acteur français François Cluzet interprète son personnage. Si on ajoute à la popularité de ces deux hommes, leur authenticité, leur formidable énergie et leur humour féroce, on comprend immédiatement pourquoi ils ont tant à nous parler de nous en nous parlant d’eux.
Équipe technique
Auteur – réalisateur : Raphaëlle Aellig Régnier
Image : Patrick Mounoud
Ingénieur du son : Marianne Roussy
Montage : Stéphane Olijnyk
Presse
« Dans les allées d’un jardin venté, un homme en fauteuil parcourt un livre. L’auteur de l’ouvrage s’appelle Alexandre Jollien, philosophe suisse de 35 ans dont le Petit Traité de l’abandon fait un carton. Le lecteur est un ancien grand patron, Philippe Pozzo di Borgo, bien connu des spectateurs d’Intouchables : le personnage joué par François Cluzet, c’est lui. Il se prépare à accueillir l’écrivain helvétique dans sa magnifique propriété marocaine. Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés et n’ont rien en commun, sinon le handicap. Et encore : Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique, est voué à l’immobilité, Alexandre Jollien, atteint d’athétose, a du mal à contrôler ses mouvements. L’un n’a pas toujours vécu handicapé, l’autre a dû se construire avec cette identité.
Le handicap sera pourtant le point de départ d’un passionnant dialogue qui va (em)brasser les thèmes de la joie, de la séduction, de la douceur, du toucher, de la douleur, du regard extérieur… Alexandre Jollien s’installe dans la posture du disciple rempli d’interrogations. Philippe Pozzo di Bozzo fait montre d’une sagesse espiègle, jamais mièvre. Raphaëlle Aellig Régnier, à qui l’on doit entre autres le très délicat Entre les mains, filme cette rencontre avec une grâce infinie, un effacement qui permet de mieux entendre, une douceur quasi contemplative. »